Depuis 2004 la plate forme du marché des pierres précieuses sur le continent Asiatique importe des pierres de provenance bon marché dans les régions d’Andilaména (Madagascar) de piètre qualité traités par l’artisanat des “chauffes”local thaïlandaises, d’addition de verre au plomb, obstruant fractures et défaut de couleurs des Rubis. Depuis 2008 une recrudescence de ces pierres falsifiés dont l’origine reste des corindons apparaissent sur le marché entrainant de la part des professionnels un contrôle rigoureux des plis conservés dans leurs ateliers.

Gemmes-Pierres ne peux s’associer à ce type de pratique sans le soumettre à sa clientèle intéressée sous peine d’une infraction au décret du 14/1/2002 et aussi au règlement international de la CIBJO.

La précision d’un décret relatif aux règles administratives dont dépendent les nations adhérentes de la CIBJO admettent qu’une éthique doit accompagner l’article en vente de la mention “traitée”. (article 2 de la Loi de 2002)

“Est complétée par la mention “traité” ou par l’indication du traitement, sous réserve des exceptions prévues à l’article 3 ci-après, la dénomination des pierres gemmes, matières organiques, perles de culture et perles fines qui ont subi, selon le cas, un traitement par irradiation, par laser, par colorant, par diffusion en surface, par emplissage, éventuellement à titre de résidu d’un traitement thermique, de matières étrangères incolores solidifiées dans les cavités extérieures qui présentent des ruptures de réflexion visibles à la loupe de grossissement 10 fois, ou par toute autre méthode de laboratoire modifiant leur apparence, leur couleur ou leur pureté.”

Les rubis traités par remplissage de verre au plomb doivent recevoir l’appellation commerciale “RUBIS TRAITES” avec le commentaire : Présence dans les cavités et fissures de substances étrangères solides”.